Pensons notamment aux enfants présentant une paralysie cérébrale qui bénéficient grandement de l’utilisation du cheval en très bas âge. En effet, au cours des dernières années, les programmes d’intervention précoce ont connu une popularité croissante, entre autres, en raison des connaissances récemment acquises sur la plasticité cérébrale. Ce phénomène qui permet un remodelage fonctionnel et architectural du cerveau, est particulièrement actif en bas âge. Chez l’enfant présentant des troubles du mouvement (paralysie cérébrale, etc.), les bienfaits de l’intervention précoce viennent de la réceptivité du jeune bébé aux stimulations offertes, alors qu’il est en plein développement. L’intervention dès le plus jeune âge favorise l’apparition de mouvements plus harmonieux et donc une plus grande autonomie.
Cette technique permet au professionnel d’offrir le support nécessaire pour éviter les enjeux cliniques qui pourraient être associés à ce type de clientèle : micro lésions cervicales, accentuation de certains réflexes primitifs, augmentation de schèmes spastiques, etc. (Consultez notre article à ce sujet en cliquant ici). Ainsi, le professionnel peut s’assurer de l’alignement optimal de son patient sur le cheval, utiliser différentes techniques de facilitation et d’inhibition, utiliser plus facilement du main-sur-main ou encore travailler les habiletés orales-motrices.
En effet, n’oublions pas que le cheval est un outil puissant de réadaptation qui peut offrir autour de 13 000 stimulations neuromotrices pendant une séance (d’environ 60 minutes). L’enfant réagit et répond à ces stimulations en contractant les différents muscles responsables de sa posture et de son équilibre. Imaginez le nombre de contractions musculaires réalisées!!! Ces différentes contractions musculaires permettent de reproduire plusieurs patrons moteurs utilisés dans le quotidien : tenir son équilibre assis, faire des rotations du tronc pour regarder sur le côté, maintenir son équilibre en prenant un objet, etc.
Si l’enfant présente un très faible contrôle de tronc et de tête et que le professionnel est à ses côtés au sol, il doit alors tenter de le stabiliser au mieux avec ses deux mains. Vient un moment où cela devient très ardu! Un enfant avec un mauvais alignement postural, ou présentant divers schèmes spastiques (poussées en extension, etc) continuera de réagir aux nombreuses stimulations neuromotrices transmises par le cheval ce qui aura pour impact d’intégrer de mauvais patrons moteurs.
Lors de ce type de monte, la sécurité devrait être la considération principale : celle de l’enfant, du professionnel, de l’équipe et du cheval.
Pour ce faire, certains éléments essentiels devraient être considérés :
Je recommande aussi l’utilisation de formulaires de consentement particuliers pour bien expliquer à la famille les avantages, mais aussi les risques reliés à ce type d’approche.
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